24 décembre 2011

La saison de l’ivresse…

Étant donné les effets parfois navrants de l’abus d’alcool, notamment sur le corps physique, l’on peut se demander pourquoi nous buvons tant, et même de plus en plus.


Il n’existe pas de substance plus largement utilisée que l’alcool (et dont on abuse le plus) en individuel ou en groupe. Il n’y a pas une seule culture sur cette planète où l’on ne consomme pas d’alcool, même si certaines religions, sectes ou écoles métaphysiques bannissent l’alcool systématiquement. De la vodka russe au saké japonais, de la bière américaine, germanique ou anglaise, des brandies nordiques, des vins français et hébreux, des boissons africaines, des rhums islandais  aux whiskies écossais, l’alcool a une place prépondérante partout dans le monde.

Pour tenter d’expliquer la prévalence de l’alcool, les chercheurs allèguent divers facteurs. Notamment le besoin de socialiser et de faire comme les autres, les problèmes soi-disant psychologiques ou raciaux, et même génétiques – on cherche à trouver dans l’ADN s’il n’y a pas un gène ou un chromosome qui favorise «l’alcoolisme». Plusieurs considèrent même la consommation d’alcool comme une «maladie».

Nous commençons à boire parce que nous y avons été initiés par notre groupe social. Nous savons donc comment nous avons commencé à boire, mais nous ignorons pourquoi nous buvons.

Nous buvons de l’alcool pour ses effets, bien sûr, après s’être habitué au goût qu’au départ nous n’aimions même pas (pour contourner le problème, on le dilue avec des jus de fruits, des boissons gazeuses sucrées...). L’on boit pour relaxer, délester notre besoin de tout contrôler (un grand générateur de stress, s’il en est) pour éliminer la gêne, et ainsi de suite.

Mais, au point de vue ésotérique, ou spirituel, la vraie raison pour laquelle nous buvons de l’alcool, est que nous désirons nous brancher sur les mondes subtils de l’esprit, puisque nous sommes carrément coincés dans la densité physique. Très peu de gens peuvent s’ouvrir à autre chose que leurs cinq sens physiques. Or la substance de base des boissons alcooliques, l’éthanol (alcool éthylique), nous fait automatiquement basculer au plan éthérique (astral) et même à des plans de conscience supérieurs. L’éthanol étant yin, il fonctionne comme un bouton d’ascenseur vers les plans subtils. Pas étonnant que certains alcools portent le nom de spiritueux. Qui plus est, les éthanols clairs comme le gin, rhum blanc, vodka et le vin blanc sont plus yin, donc plus légers, tandis que les alcools foncés comme le whisky, rhum brun, brandy et le vin rouge sont yang, donc plus denses.

De façon générale, l’alcool, quelle que soit la catégorie, a pour effet de littéralement détacher et faire tomber notre centre Ajna (troisième œil –centre de la conscience et de la Persona intégrées) vers les centres inférieurs (plexus solaire et sacral, les centres du «désir» et des pulsions inconscientes). Sans le voile protecteur du centre Ajna, l’aura du consommateur se retrouve sans protection et il peut devenir la cible d’énergies du plan éthérique qui ont le potentiel de magnifier des pulsions et obsessions astrales néfastes. Par contre, le consommateur d’alcool conscient peut se créer un écran protecteur contre ces énergies et ainsi mieux contrôler les effets négatifs de l’alcool.

Cependant, selon la catégorie, la qualité et la quantité d’alcool ingéré, l’on peut éprouver de l’exaltation et du bien-être ou sombrer dans le désespoir, la colère, et devenir soudainement enclin à violenter autrui.

Si au lieu de faire boire les jeunes, on leur enseignait à méditer, ils auraient moins besoin d’éthanol pour se brancher aux plans de conscience supérieurs. Qui plus est, à ma connaissance, contrairement à l’alcool, la méditation n’a jamais poussé quiconque à commettre des actes de violence ou à se suicider…

Alors, si vous prévoyez de multiples occasions de boire pendant les fêtes :  
- contrairement à la recommandation habituelle disant qu’il faut éviter de boire seul : il vaut mieux boire seul qu’en compagnie de gens désagréables que l’alcool rend agressifs et violents
- choisissez des alcools «transparents» et diluez-les avec des jus de fruits ou autres
- les vins étant moins alcoolisés, si vous êtes raisonnable, vous ne devriez pas subir la gueule de bois du lendemain de veille
- les énergies ambiantes sont moches? abstenez-vous simplement de boire de l’alcool…  

Que la joie soit au rendez-vous et … tchin-tchin!

Et si, après quelques verres, vous vous sentez inspiré, amusez-vous à adapter les chants traditionnels de saison à notre époque… :  
«Minuit Païen»
«Les anges dans nos condos»
«Tralalalala-lalalala… »

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