5 août 2010

La sérénité dans le trouble

Un peu de glaçage sur les billets « En cas de déprimite aiguë » et la série « Désarmer le mental », avec quelques passages tirés d’une compilation claire, simple et bien étoffée sur la méditation :


Zen! La méditation pour les nuls
Par Stephan Bodian
First Edition, 2002

Même si vous avez du mal à l’admettre, tout du moins publiquement, votre vie ne répond pas toujours à vos attentes, Il en résulte une souffrance – due au stress, à la déception, à la peur, à la colère, à l’indignation, aux blessures infligées et à beaucoup d’autres émotions tout aussi désagréables. La méditation enseigne comment appréhender les circonstances difficiles et les émotions et tensions qu’elles engendrent avec équilibre, sérénité et compassion.

Le mythe de la vie parfaite
Au cours de ma vie de psychothérapeute et de professeur de méditation, j’ai remarqué que beaucoup de personnes souffraient uniquement parce qu’elles comparaient leur existence à une image idéalisée de ce que devrait être la vie. Amalgame hétéroclite de conditionnement infantile, de messages médiatiques et de désirs personnels, cette image erronée est tapie dans l’ombre et fait office de référence à laquelle tout succès, échec, événement est comparé et jugé. Arrêtez-vous un instant pour analyser votre propre image de la vie.

Peut-être avez-vous consacré toute votre énergie à atteindre un statut et une position sociale confortables : deux enfants, une maison en banlieue (ou grande banlieue), une brillante carrière, bref, ce que Zorba le Grec nommait « le désastre total ». Après tout, c’est ce que vos propres parents avaient (ou au contraire n’avaient pas) et vous considérez que vous vous devez de réussir, pour eux et pour vous-même. Mais à présent, vous jonglez avec deux emplois pour pouvoir mettre de l’argent de côté et payer les crédits, votre mariage bat de l’aile et vous culpabilisez de ne jamais avoir de temps à consacrer à vos enfants. (…)

Peu importe l’image idéalisée que vous avez de la vie – amour parfait, santé de fer, paix sans nuage ni stress ni tension, vacances éternelles – vous payez cher ces désirs inaccessibles. Lorsque la vie ne répond pas à vos attentes – ce qui se produit immanquablement – vous souffrez et vous vous tenez responsable de cet échec. (Faites-moi confiance, je suis tombé plusieurs fois dans le piège!) Si seulement vous aviez plus d’argent, plus de temps pour rester à la maison, un conjoint plus aimant, si vous pouviez reprendre vos études, perdre les kilos superflus… et on pourrait continuer ainsi à l’infini. Quoi que vous fassiez, vous avez l’impression de ne pas posséder les qualités requises.

N’oublions pas la nette minorité de ceux qui sont parvenus à obtenir tout ce qu’ils désiraient. Mais maintenant, ils s’ennuient et attendent encore plus de la vie – tout du moins lorsqu’ils ne consacrent pas tout leur temps et leur énergie à protéger et contrôler ce qu’ils ont acquis!

Les grandes traditions méditatives délivrent un message plus humain : la vie idéale sur terre est un mythe. Comme le dit un vieux dicton chrétien « L’homme propose, Dieu dispose. » Ou dans sa version plus populaire « Si vous voulez faire rire Dieu, faites-lui part de vos projets. » Ces traditions rappellent qu’il existe dans l’univers des forces en jeu bien plus puissantes que vous et moi. Vous pouvez envisager, vouloir, lutter et tenter l’impossible pour contrôler ce que vous désirez – et même obtenir un succès minimal – à long terme, vous et moi n’avons qu’une maîtrise extrêmement limitée sur les événements de notre propre vie!

Lorsque tout s’effondre
Accepter la vérité spirituelle que nous venons d’énoncer va peut-être demander un peu de temps car elle va à l’encontre de tout ce qu’on vous a enseigné jusqu’ici. L’intérêt de la vie n’est-il pas de sortir et « just do it » (fais-le) comme l’exhorte une publicité célèbre? Oui, c’est vrai, vous devez suivre vos rêves et vivre votre vérité; c’est une part essentielle du problème.

Comment réagissez-vous lorsque la vie vous boude ou vous gifle de plein fouet, comme cela arrive parfois? Vers quoi vous tournez-vous pour trouver secours et réconfort lorsqu’elle vous porte aux nues pour vous priver ensuite de tout ce qu’elle vous avait donné, y compris la confiance et l’estime de soi si durement gagnées? Comment gérez-vous la douleur et la confusion? À quelles ressources intérieures faites-vous appel pour vous guider sur ce terrain inconnu et terrifiant? (…)

La vie n’offre pas que la maladie et la mort : elle procure aussi d’extraordinaires moments d’amour, de beauté, d’Émerveillement, et de plaisir. Mais, en Occident, nous avons tendance à occulter la partie sombre de la vie. Nous reléguons nos personnes âgées ou en fin de vie dans des maisons de repos ou des hospices, nous sommes devenus indifférents aux sans domicile, cantonnons les minorités appauvries dans des cités-ghettos, enfermons les handicapés dans des hôpitaux ou des asiles et tapissons nos panneaux d’affichage et nos couvertures de magasines de sourires radieux, incarnations de la jeunesse et de la prospérité.

Mais en vérité, la vie est une riche et curieuse interaction entre l’ombre et la lumière, le succès et l’échec, la jeunesse et la vieillesse, le plaisir et la douleur et, bien entendu, la vie et la mort. Les événements changent tout le temps, semblant se désagréger à un moment donné pour se recomposer au suivant. Comme le décrit le maître zen Shunryu Suzuki, en permanence toute chose « est bouleversée dans un contexte d’équilibre parfait ».

Le secret de la sérénité ne se situe pas au niveau des événements eux-mêmes mais de la réponse que vous y apportez. Comme le disent les bouddhistes, souffrir est vouloir ce que l’on n’a pas et ne pas vouloir ce que l’on a et le bonheur est exactement l’inverse : savoir apprécier ce que l’on a sans désirer à tout prix ce que l’on n’a pas. Cela ne veut pas dire que vous devez abandonner vos valeurs, vos rêves et vos aspirations – seulement que vous devez arriver à trouver un équilibre avec la faculté d’accepter les choses telles qu’elles sont.

La méditation vous donne l’occasion de cultiver cette faculté en vous apprenant à réserver votre jugement et à vous ouvrir à chaque nouvelle expérience sans tenter de la modifier ou de vous en débarrasser. Par la suite, lorsque les choses vont mal, vous pouvez vous servir de cette qualité pour calmer le jeu et retrouver la paix.

Gérer les situations postmodernes difficiles
L’inconstance des conditions de vie n’est un secret pour personne – les pandits et les sages ont divulgué cette vérité depuis longtemps. Mais jamais encore les changements n’avaient été si envahissants et si incessants – touchant si profondément nos vies – qu’au cours des dix à quinze années passées. Les journaux et la télévision nous inondent de statistiques et d’images de violence et de famine, de déprédation de l’environnement, d’instabilité économique, qui décrivent un monde de plus en plus décousu.

Plus concrètement, vous avez peut-être perdu votre travail à cause du rachat de votre entreprise, brisé votre couple suite à une mutation lointaine, été victime d’un crime violent ou perdu une petite fortune sur un marché volatile. Peut-être consacrez-vous toute votre énergie à chercher une solution pour garder une longueur d’avance dans un environnement de travail très compétitif ou peut-être ne dormez-vous plus la nuit, angoissé par la vague de changement qui pourrait venir vous emporter. Avez-vous reconnu – ou vivez-vous – l’une de ces situations?

Les sociologues appellent cette période le postmodernisme. Le changement continuel y est érigé en mode de vie et les valeurs et vérités séculaires rapidement démantelées. Mais comment avancer dans la vie lorsqu’on ne sait même plus ce qui est vrai ni comment trouver la vérité? Doit-on la chercher sur l’Internet, dans la bouche des prophètes du petit écran?

En dépit des avantages incontestables de tous les gadgets électroniques devenus indispensables depuis les années 1980, vous avez peut-être remarqué que plus vous communiquiez vite, moins vous aviez de véritable contact riche et sérieux avec les autres. (…)

Ces changements incessants ont un prix émotionnel et spirituel élevé que l’on a tendance à démentir dans notre effort collectif pour accentuer l’aspect positif et nier le négatif. Voici quelques-uns des effets secondaires négatifs de la vie de notre époque :

L’anxiété et le stress : Lorsque le sol commence à trembler sous vos pieds, votre première réaction alors que vous essayez de rétablir votre équilibre, est de vous alarmer ou d’avoir peur. Cette réponse des tripes a été génétiquement programmée par des millions d’années de vie dangereuse. Aujourd’hui, malheureusement, les secousses ne s’arrêtent plus et les petites peurs s’accumulent et se figent en tension et stress continuels. Votre corps se sent perpétuellement préparé à affronter la prochaine attaque de difficultés et de responsabilités – l’empêchant pratiquement de se relaxer et d’apprécier un tant soit peu la vie. En décontractant votre corps et réduisant votre stress, la méditation peut vous apporter un antidote bienvenu.

La fragmentation : Autrefois, les gens vivaient, faisaient leurs courses, travaillaient, élevaient leurs enfants et se divertissaient au sein d’une même communauté. Tous les jours, ils voyaient les mêmes visages, se mariaient pour la vie, gardaient le même emploi et voyaient même leurs enfants élever leurs propres enfants tout près d’eux. Aujourd’hui, beaucoup habitent loin de leur lieu de travail, les enfants sont confiés à des nourrices, des baby-sitters et nous sommes obligés de gérer les emplois du temps de chacun au téléphone. Il est devenu de plus en plus improbable de garder le même travail toute sa vie, ni même d’ailleurs le même conjoint. Bien souvent, les enfants grandissent et partent à leur tour chercher du travail. S’il est impossible d’empêcher cette fragmentation, la méditation permet d’établir un lien avec une intégralité plus profonde que les événements extérieurs ne viennent pas perturber.

L’aliénation : Ne soyez pas surpris de vous sentir totalement stressé si votre vie semble n’être constituée que de bric et de broc. En dépit des statistiques et indices de prospérité, nombreux sont ceux qui subsistent avec un travail purement alimentaire, qui ne sert qu’à payer les factures sans donner ni but ni sens des valeurs. La tendance actuelle serait à un retour dans les petites villes pour retrouver le sens de la communauté. À chaque élection, la désertion des bureaux de vote s’amplifie, de plus en plus de gens ne croyant plus en leur pouvoir de faire changer les choses. Jamais auparavant les hommes ne s’étaient sentis si aliénés, non seulement de leur travail et de leur gouvernement mais aussi des autres, d’eux-mêmes et de leurs propres être essentiel. Et la plupart n’ont pas la capacité ou le mode d’emploi pour se reconnecter! En comblant le gouffre qui nous sépare de nous-mêmes, la méditation permet de guérir notre aliénation envers les autres et le monde dans son ensemble. (…)

La dépression : La solitude, le stress, l’aliénation, l’absence de sens ou d’objectif profondément ancré conduisent certaines personnes à la dépression. Dans un pays de recordman de la consommation de tranquillisants et d’antidépresseurs où le Prozac est devenu un terme ménager, plusieurs millions de personnes avalent quotidiennement des médicaments psychotropes pour ne pas souffrir de la vie moderne. La méditation, elle, vous aide à vous connecter avec votre source intérieure de bien-être et de joie qui dissipe naturellement les nuages de la dépression.

Les maladies liées au stress : L’augmentation progressive des maladies liées au stress – qu’il s’agisse de céphalées hypertensives, de brûlures d’estomac, de maladies cardiaques ou de cancers – reflète notre incapacité collective à gérer l’instabilité et la fragmentation de notre époque. Elle alimente en outre l’industrie pharmaceutique qui ne parvient à masquer que par moments les problèmes plus profonds de peur, de stress et de désorientation. Comme l’ont montré bon nombre d’études scientifiques, la pratique régulière de la méditation permet de renverser les attaques de maladies liées au stress.

Quatre « solutions » en vogue qui ne fonctionnent pas vraiment
Avant d’achever la litanie des malheurs du postmodernisme et de vous proposer des solutions qui marchent, j’aimerais que nous survolions quelques approches très prisées de gestion du stress et de l’incertitude qui créent plus de problèmes qu’elles n’en résolvent.

La dépendance : En détournant les personnes de leurs souffrances, en les encourageant à laisser de côté leurs soucis et préoccupations et en modifiant la chimie du cerveau, la dépendance imite certains des bénéfices de la méditation. Malheureusement, elle fixe l’esprit sur une substance ou une activité dont on ne peut plus se défaire – drogues, alcool, sexe, jeu, etc. Il devient alors difficile de s’ouvrir aux merveilles du moment ou d’entrer en contact avec une dimension plus profonde de l’être. La majorité des dépendances entraînent un mode de vie autodestructeur qui aboutit à une intensification des problèmes que la personne voulait au départ fuir.

Le fondamentalisme : En proposant une réponse simple et superficielle aux problèmes complexes, un sens et un sentiment d’appartenance et en rejetant un grand nombre des fléaux évidents du postmodernisme, le fondamentalisme – tant dans sa forme religieuse que politique – offre un refuge contre l’ambiguïté et l’aliénation. Les fondamentalistes divisent malheureusement le monde en deux blocs : le blanc et le noir,, le bon et le mauvais, nous et les autres, ce qui ne fait en fin de compte qu’attiser l’aliénation, les conflits et le stress.

Les divertissements : Lorsque vous vous sentez seul ou aliéné, il vous suffit d’allumer la télé ou de vous rendre au cinéma le plus proche et de vous jeter sur la dernière nouveauté. Cela calme votre anxiété et apaise votre souffrance. En plus de divertir, les médias donnent l’impression de recréer un esprit communautaire en établissant un contact entre les gens et le monde autour d’eux. Mais il est impossible d’avoir une conversation à cœur ouvert avec une vedette de télévision ni d’embrasser son acteur préféré! Sans oublier que les médias – intentionnellement ou non – manipulent nos émotions, remplissent nos têtes d’idées et d’images de la culture populaire et dirigent notre attention en dehors de nous-mêmes – au lieu de nous donner la possibilité de découvrir ce que nous savons, pensons et éprouvons vraiment.

Le consumérisme : Le consumérisme est une fausse réponse aux maux de la vie, fondée sur la croyance que la solution consiste à vouloir et avoir toujours plus – plus de nourriture, plus de biens, plus de vacances, plus de tout ce que les cartes de crédit peuvent acheter. Comme vous l’avez déjà peut-être compris, le plaisir s’estompe vite et vous planifiez activement votre prochain achat – à moins que vous n’essayiez de trouver un moyen de régler les factures de cartes de crédit qui tombent avec une précision d’horloge à la fin de chaque mois. J’en ai dit assez?

Comment survivre au XXIe siècle – avec la méditation
Et maintenant passons enfin aux bonnes nouvelles! Comme nous l’avons déjà vu dans ce chapitre, la méditation apporte un antidote bienvenu à la fragmentation, l’aliénation, l’isolement et le stress – et même aux maladies liées au stress ou à la dépression. Elle ne va certes pas résoudre vos problèmes extérieurs mais elle vous aidera à développer la résistance intérieure, l’équilibre et la force pour trouver des solutions créatives.

Pour avoir une idée du fonctionnement de la méditation, imaginez que votre corps et votre esprit constituent un ordinateur complexe. Au lieu d’être programmé pour ressentir la paix intérieure, l’harmonie, la sérénité et la joie, vous avez été programmé pour répondre aux inévitables hauts et bas de la vie avec stress, anxiété et frustration. Mais vous avez la capacité de modifier la programmation. En mettant de côté les autres activités, en vous asseyant tranquillement et en vous adaptant au moment présent pendant 10 à 15 minutes chaque jour, vous construisez un ensemble de nouvelles réponses et vous vous programmez pour connaître des émotions et des états mentaux plus positifs. Ou imaginez que la vie soit un océan dont les vagues agitées et bouillonnantes en surface représentent les hauts et les bas de la vie. Grâce à la méditation, vous plongez en profondeur pour trouver une eau plus calme et homogène.

La méditation est un moyen de transformer le stress et la souffrance en sérénité et tranquillité d’esprit.

Une technologie de pointe pour l’esprit et le cœur
Le monde occidental a traditionnellement mis l’accent sur la réussite extérieure tandis que le monde Oriental privilégiait le développement intérieur. Les grandes découvertes scientifiques et technologiques de ces 500 dernières années sont nées en Occident pendant que les yôgis et les rôshis des monastères et ashrams d’Orient cultivaient l’art intérieur de la méditation. À l’heure actuelle, les courants de l’Orient de l’Occident, du nord au sud se sont rejoints et mélangés pour former une économie et une culture mondiales naissantes. Il est devenu possible d’appliquer la « technologie » intérieure de l’Orient pour compenser les excès des innovations technologiques de l’Occident!

Comme les informaticiens sur leurs ordinateurs les grands maîtres de la méditation ont au cours des siècles travaillé la faculté de programmer leur corps, leur esprit et leur cœur afin de connaître les états très raffinés de l’être. Alors qu’en Occident, nous cartographiions les cieux et inaugurions la Révolution industrielle, ils accomplissaient de leur côté de véritables prouesses :
- L’accès à des visions intérieures pénétrantes dans la nature de l’esprit et dans le processus par lequel il crée et perpétue la souffrance et le stress
- L’atteinte d’états profonds d’absorption extatique au cours desquels le méditant est totalement immergé, en union avec le Divin
- La sagesse de différencier la réalité relative de la dimension sacrée de l’être
- Une paix intérieure inébranlable que les circonstances extérieures ne peuvent perturber
- La culture d’états mentaux positifs, bénéfiques et nécessaires à la vie comme la patience, l’amour, la bonté, la sérénité et la joie – tout spécialement – la compassion pour les souffrances des autres
- La faculté de maîtriser les fonctions corporelles habituellement considérées comme involontaires, comme le rythme cardiaque, la température corporelle et le métabolisme
- La capacité de mobiliser et déplacer l’énergie vitale à travers les différents centres et canaux du corps pour guérir ou conduire à une transformation personnelle
- Le développement de pouvoirs psychiques extraordinaires comme la clairvoyance et la télékinésie

Les grands méditants d’autrefois utilisaient ces qualités afin de parvenir à se libérer de la souffrance, soit en se retirant du monde pour rejoindre une réalité plus élevée, soit en parvenant à des visions pénétrantes de la nature de l’existence. Les techniques méditatives qu’ils ont mis au point – largement disponibles en Occident depuis des décennies – peuvent être utilisées dans des formes ordinaires et quotidiennes par des gens comme vous et moi.

Principaux bénéfices de la méditation

Les bénéfices physiologiques :
- Le ralentissement du rythme cardiaque pendant la méditation silencieuse
- Une diminution de la tension artérielle chez les sujets normalement ou modérément hypertendus
- Un rétablissement plus rapide après une période de stress
- Une augmentation du rythme alpha – activité électrique cérébrale lente et de haute amplitude qui apparaît lors du repos ou de la relaxation
- Une meilleure synchronisation – c’est-à-dire un fonctionnement simultané – des deux hémisphères gauche et droit du cerveau
- Une diminution des taux de cholestérol sérique
- Une consommation plus faible d’énergie et d’oxygène
- Une respiration plus profonde et plus lente
- La relaxation des muscles
- Une réduction de l’intensité de la douleur

Les bénéfices psychologiques :
- Une meilleure empathie
- Une meilleure créativité et réalisation de soi
- Une précision et une sensibilité perceptives accrues
- Une régression de l’anxiété chronique ou aiguë
- Un complément à la psychothérapie et aux autres approches dans le traitement de la dépendance

(Je peux dire que ça marche et qu’il n’est pas nécessaire de méditer pendant des heures. Même que c’est préférable, car j’ai connu des gens qui méditaient plusieurs heures par jour et qui ont fini par se déconnecter totalement de la réalité. En fait ils utilisaient la méditation pour fuir la réalité; ce qui ne règle aucun problème, bien sûr.)

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